Les conséquences de la pollution sur la qualité de l'air et notre santé

L’accroissement du trafic automobile n’a pas seulement un effet négatif sur le réchauffement climatique. Il aggrave également la pollution atmosphérique. Le trafic automobile est responsable d’au moins la moitié de la pollution atmosphérique. Les voitures émettent, en plus du CO2, du CO (monoxyde de carbone), des oxydes d’azote (NOx) et des composés organiques volatiles (COV, tels que le toluène et le xylène). Ces substances peuvent, à leur tour, être à la base de la production d’ozone troposphérique et donc peut provoquer des problèmes de santé.

Une revue scientifique internationale ce nommant LANCET à effectué une recherche menée en France, Autriche et Suisse . Dans ces trois pays, souligne LANCET, la pollution de l’air tue 40.000 personnes par an, dont la moitié à cause du trafic automobile. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution atmosphérique causée par le transport routier entraîne plus de morts que les accidents de la route, davantage médiatisés . La pollution de l'air entraîne une augmentation des maladies respiratoires (comme asthmes angines ou insuffisance respiratoire ou bronchiolite) et cardio-vasculaires et est source de surmortalité.

   Système cardio-vasculaire : L’exposition chronique à un taux important de micro-particule dans l'air accroît sensiblement le nombre de maladies cardio-vasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, angine de poitrine) et est associée à un risque accru de décès et d’infarctus fatal. Une étude nord américaine récente a conclu qu'une augmentation de l’exposition aux particules PM 10 de 10 µg/m³ en moyenne sur un an, se traduit par une augmentation de 16 % du taux de mortalité global et un accroissement de 43% du taux de mortalité par infarctus (le tabagisme et l'excès de poids étant deux facteurs aggravant le risque de mortalité), plus encore chez la femme ménopausé .

   Système reproductive: Les pesticides respirés à faible dose mais de manière chronique sont suspectés d'affecter la santé, notamment reproductive de l'homme (et d’un nombre croissant d'espèces animales et végétales).
On connaissait déjà les effets délétères pour la reproduction de nombreux métaux lourds . Il semble aussi que les polluants les plus courants puissent avoir des effets sur la fertilité.Selon une analyse récente d’études internationales , les polluants communs de l'air auraient aussi un impact sur différentes étapes de la reproduction humaine masculine et féminine , conception, développement intra-utérin, )

Certains pays comme la France commence à prendre conscience qu'une société qui pollue est une société qui finira par mourir en entrainant avec elle le reste de la planète. Cette prise de conscience est due aux premiers effets visibles de la catastrophe annoncée.
Il reste à savoir si cette prise de conscience (qui n'est pas encore collective) n'arrive pas trop tard et si nous pourrons encore sauver l'essentiel .